Cette page regroupe 11 contes à la fois drôles et un brin fantastiques, basés sur des histoires vraies, extraits du livre La cabale souffle sur la Crau qui totalise 16 contes. Les 5 autres contes sont davantage des portraits de Raphélois illustres que vous retrouverez dans les pages du livre, vous pouvez même les entendre en cliquant sur le lien en bas (le barman, l'épicier, le curé, le docteur et le garagiste évoqué par Robert). Chaque histoire se présente sous forme d'une bande son illustrée par une image fixe, les références apparaissant dans les dernières secondes. Installez-vous confortablement, cliquez sur l'image et laissez-vous emporter par le récit.
Cliquer sur l'image pour lancer le conte. Si la vidéo ne s'affiche pas dans la visionneuse (message d'erreur sur certains navigateurs), cliquer sur "YouTube" en bas à droite
En ce temps-là, Arles, théâtre de cette histoire, connaissait déjà une forte affluence. Les marchés étaient renommés, on y venait nombreux, les rencontres qu’on faisait au hasard des rues étaient parfois singulières, comme celle de ce vieil homme dont la sagesse était étrangement communicative.
Sur le plateau de la Haute-Crau, de loin en loin, sur des kilomètres, ce n'était que des vignes. Des vignes et des oliviers, des oliviers et des amandiers. Cet agencement de cultures donnait au paysage un cachet tellement original que seul, le pinceau de Van Gogh pouvait en exprimer les savoureux détours. De cette agriculture bucolique, il ne restait que quelques jolies parcelles de vigne disséminées entre les prés.
Le Gévaudan, le Loch Ness, et d’autres contrées de par le monde ont eu leur monstre, leur bête maléfique. Le village de Raphèle a connu, lui aussi, sa chimère. Il s’agissait d’un serpent aussi énorme que la rumeur dont il fut l’objet. Si l’animal n’a jamais existé, il a, en revanche, fait couler beaucoup de salive et d’encre à travers l’évocation de ses prétendues apparitions.
A la sortie du village, en direction d’Arles, pendant plusieurs décennies, s’est tenue une auberge. Ce point d’accueil, en bordure des grands chemins, était fort utile aux voyageurs. On pouvait y passer la nuit et les chevaux y étaient soignés. C’était un gîte étape, comme il en existait beaucoup le long des routes de France, au temps du charroi hippomobile.
A travers les péripéties d’une transhumance, l’histoire d’une chienne de berger, exceptionnelle dans la manifestation d’un amour maternel au-delà de tout.
Ce récit raconte, à travers une histoire de bottes, les conditions de travail difficiles d’un facteur de Camargue et son dénouement, à l’issue d’un bras de fer avec un haut fonctionnaire marseillais.
Le cadre de cette histoire se situe au sud de la Camargue. Le héros est un cheval. Il s'appelait Fouquet. Le musée Arlaten d'Arles exposa longtemps la tête naturalisée de l'animal. Avec le temps, elle se détériora progressivement et on finit par la retirer définitivement de la vue du public.
Dans la France occupée, le pays continuait à vivre tant bien que mal, malgré les restrictions. Chacun tentait d’exercer son métier à peu près normalement, comme cet inspecteur primaire dont l’amour-propre fut houspillé par un facteur, un matin de printemps.
Autrefois, il existait quelques bergeries en activité dans le désert de la Crau. En hiver, les conditions y étaient difficiles, surtout par temps de mistral. A cause du vent, un jeune berger fut l’objet d’une terrible méprise dont les conséquences auraient pu être dramatiques, s’il n’eût pas été, fort heureusement, maladroit.
" Le loto, c’était un truc de campagne à l’origine. On venait jouer au bar, c'était un lieu où on pouvait gagner quelque chose à manger, le poulet ou la dinde, c'était important. Les associations faisaient des lotos, c’était leur première source de recettes. C'était une tradition provençale. " (Raymond)
Le droit de pelote, tradition provençale, était une redevance qu’un futur marié, étranger au village, devait remettre au bistrot pour offrir à boire aux habitants. L’absence de versement pouvait entraîner des représailles. Le droit de pelote était toujours accompagné du charivari, tapage causé par les villageois. Le charivari pouvait durer très longtemps, tant que les personnes mises en cause refusaient de remettre la pelote.